Paris 14/03/07: Entretien avec Davide Croff, Robert Storr et Jean Hubert Martin Lino Polegato: Que pensez-vous de l’idée d’un Pavillon Tahiti à Venise ? Davide Croff (Président de la 52e Biennale de Venise): Mais où êtes vous ?... L.P.: On cherche... Les artistes ont fait une oeuvre trompe l’oeil et cherchent un bon emplacement. Avez-vous une idée... ? D.C.: C’est un peu tard, mais en principe la Biennale est ouverte à tous les pays étrangers et pourquoi pas Tahiti. Mais il faut que votre projet arrive à temps, les pavillons étrangers sont entièrement indépendants mais ce sont les pays qui doivent choisir leur endroit où ils vont se mettre... Robert Storr (Directeur artistique de la Biennale) Robert Storr: Il faut adresser votre requête à Paolo Scibelli qui s’occupe des présentations off. L.P.: Est-ce que cette oeuvre pavillon trompe l’oeil peut fonctionner comme un Pavillon national ? R.S.: L’idée d’un Pavillon trompe l’oeil m’intéresse beaucoup. L.P.: Que diriez-vous aux gens qui doivent choisir cette année entre Bâle et Venise? R.S.: Je leur dirai de faire les deux, une place en train ne coûte finalement pas trop cher... L.P.: Comment faire pour que Venise ne devienne pas une foire ? R.S. : Je résiste pour que ça ne devienne pas ça... Les foires existent mais ce n’est pas mon job. Jean Hubert Martin (Chargé de mission, Culture et Communication) L.P.: L’opportunité d’un Pavillon Tahiti à Venise ? Jean Hubert Martin: Je ne comprends pas que jusqu’à présent on ait pu faire des Biennales sans la présentation du Pavillon Tahiti (rire) Avec cette porte trompe l’oeil c’est tout l’art contemporain qui est mis en abîme... L.P.: Si vous étiez commissaire où l’installeriez-vous ce Pavillon Tahiti, hors ou dans les Giardini ? J. H. M.: Dans les Giardini! À l’entrée des Giardini puisque c’est une porte, il faut que l’on soit obligé de passer par Tahiti pour entrer dans la Biennale de Venise... Salut Gauguin ! (retour) contactez le webmestre